C’est l’une des questions que me posent le plus les gens depuis que j’ai commencé à écrire. La deuxième question la plus fréquente étant : « As-tu mis des personnes réelles dans tes romans ? » 😆
Pour l’instant, je dois m’estimer chanceuse. J’ai écrit mes deux premiers romans en quelques mois, et à aucun moment, je n’ai séché devant une page (ou plutôt un écran dans mon cas…) qui serait resté désespérément vide. Comme j’écris pour le plaisir, et que ce n’est pas ma principale source de revenus, je pense que je n’ai pas de pression vis-à-vis d’une quelconque productivité à avoir, et que cela m’aide à laisser libre cours à mes pensées. D’autant qu’avec l’auto-publication, on n’a de compte à rendre qu’à soi-même. Quand je vois les auteurs tenus de s’astreindre à écrire 5 000 mots par semaine sous peine d’être en retard, je suis heureuse de faire les choses par moi-même.
Au final, j’écris entre 4 000 et 6 000 mots par semaine quand j’écris du lundi au vendredi, mais sans définir ce nombre comme un objectif, c’est plus le déroulé de mes chapitres qui dictent ma production de mots. Je prends plus de temps pour écrire mon roman actuel, pourtant je sais comment l’histoire va se dérouler. Mais, pour le coup, je mets beaucoup de moi et de mes proches dans ce nouveau livre, et je dois dire que je suis partagée entre la volonté de l’écrire et la peur de décevoir…🙏🏻
Alors, non, pour l’instant, je n’ai pas encore eu l’angoisse de la page blanche. Mais cela arrivera certainement un jour, et ça détend de le savoir et de l’accepter … 😇