On me demande souvent comment m’est venue l’envie d’écrire et comment ça marche. Est-ce que je me mets 10h devant mon ordinateur (je tape, je n’écris pas à la main) ? Est-ce que je me fixe un créneau ? Un nombre de mots minimum à écrire ? Comment me viennent mes idées de personnages ? 🤓
Bref, beaucoup de questions que je ne me pose pas. C’est ce qui est le plus drôle. J’ai la chance d’écrire parce que ça me fait du bien, et je vois que mes livres plaisent pour l’instant, donc ça me pousse à continuer. Mais ce n’est pas mon seul métier et je ne vis pas de mes livres. J’écris donc plus quand me vient l’inspiration et, surtout, j’ai besoin d’avoir le cerveau libéré🫥, la tête vide de tout autre engagement ou chose urgente à faire. Sans cette tranquillité d’esprit, je n’arrive pas à m’y mettre. En revanche, une fois que je suis bien installée, j’écris, j’écris. Il m’arrive assez souvent de me réveiller la nuit avec une idée, et souvent ces nuits-là, j’ai du mal à me rendormir🥱. J’ai toujours un petit carnet sur moi pour noter mes idées quand elles me viennent, n’importe où et à tout moment, mais, en pleine nuit, c’est plus compliqué…
C’est ce qui est le plus compliqué pour moi. Entre mes obligations familiales, mes enfants, mon mari, mon job, je dois arriver à faire ce que j’ai à faire avant de me poser, seule, devant mon ordinateur💻. Car c’est mon autre secret : j’écris quand je suis seule dans la pièce. Ce peut être mon bureau, mon lit ou mon salon, peu importe, mais j’ai besoin d’être seule. J’arrive à écrire dans le train sur mon téléphone si je ne connais pas les autres passagers. Si je sens un regard proche au-dessus de mon épaule, mon élan est immédiatement interrompu.
Certainement la timidité, la pudeur, la crainte de faire lire quelque chose qui n’est pas encore terminé😳. C’est le cas du livre que je suis en train d’écrire. Il met plus de temps à sortir car je n’arrive pas à le finaliser et le relire au calme, la vie quotidienne depuis quelques semaines est trop agitée. Et hors de question pour moi de le faire lire à mon mari tant qu’il n’est pas (presque) parfait à mes yeux. Comme mes autres livres, j’y ai mis de moi, de mes proches, de mes souvenirs. Mais, plus encore pour celui-ci, j’y ai mis énormément de ma vie, même si cela reste une pure fiction. Aussi, j’ai besoin d’être prête psychologiquement pour le faire lire à mon mari. Ca peut paraître bête, mais c’est ainsi en ce qui me concerne🙃.
En revanche, je ne suis pas quelqu’un de très créatif, je n’écris pas sur des mondes imaginaires ou de la science-fiction. Je n’aurai pas assez d’imagination, et j’admire énormément les auteurs qui y arrivent. Cela demande bien plus de rigueur. De mon côté, comme mes romans sont fictifs mais réalistes, et que beaucoup de situations sont vécues ou visualisées, cela me demande de puiser dans mes ressources, c’est ce qui fatigue le plus. Mais, au final, écrire est un grand bonheur pour moi, et ça fait un bien fou 🤗. Et pour vous ?
Bonne lecture !
Cosette